Chapitre 3 : Préparation des transferts des Andalous hors de France
« Toutes les barques qui se trouvèrent dans nos Ports, furent employées
par Odre du Roi à ce Trajet »(1)
-1-Des Andalous embarqués pour le Maghreb
-2-Plaintes des Andalous lors de leur passage en France
-3-Des Andalous sollicités par Florence
-1-Des Andalous embarqués pour le Maghreb
D’Augier, prévôt général du Languedoc, fait conduire les Morisques depuis Bayonne jusqu'à Agde, où plus de 30.000 d'entre eux sont embarqués, en plusieurs fois, à destination de Tunis (2).
A Marseille, le conseil municipal délibère, pour affréter des bateaux destinés au transfert des Andalous hors de France. Le but est de demander aux patrons de bateaux de transporter les Andalous vers le Maghreb, « soit à Bonne, Tabargue, la Colle, Auran et autres lieux de la coste de Barbarie », moyennant un prix fixé au préalable (3).
D'autre part, l’assemblée représentant les états de Provence, ordonne aux Consuls de Marseille et des autres villes maritimes de Provence de contribuer au frais de passage des pauvres (4).
En fait, la principale clause de la commission du roi était que « les riches Morisques payeroient pour les pauvres » afin qu’aucun Morisque ne reste en France (5).
A Agde, les Andalous organisent une action d'entraide et choisissent, pour rassembler l’argent nécessaire aux opérations de transport, trois d’entre eux : Tristan Oscen, Pedro Bibero et Alonzo Lopez. Jean-Antoine Jourdan, bourgeois d’Agde, est choisi pour recevoir l’argent des Andalous qui servira à payer leur passage (6).
A Marseille, les Andalous sont représentés par Jeronimo Enriquez qui assure la correspondance avec Tunis et avec Istanbul (7).
C’est dans ce contexte que d’Augier « fait partir six vaisseaux chargés des plus pauvres, et se porte caution pour eux, vis-à-vis des armateurs, de la somme de deux mille écus » (8).
Le prix du passage de la France vers le Maghreb sera fixé à 14 livres par personne, puis cédant à des réclamations, il passera à 12 et puis à 10 livres. Mais des tarifs spéciaux sont cependant pratiqués (9).
Le 10 décembre 1610, dans une délibération du conseil municipal de Marseille, le prix du transfert de 500 morisques est fixé à 1.000 livres (10). Et dans un contrat signé devant un notaire royal, un patron s’engage à prendre sur une barque « de la portée d’environ huict cens quintaux pour dans icelle embarquer, comme il a desjà faict tant, des Moriscous que se pourra moyennant la somme de 240 livres » (11).
Enfin, s’agissant des vivres que doivent transporter les mariniers pour la traversée, d’Augier ordonne « que pour chaque centaine de Morisques de paye (payants) seraient mis en barque quinze quintaux de biscuit » (12). d’Augier ordonne, en outre, que les riches Andalous payent le biscuit pour les pauvres.
-2-Plaintes des Andalous lors de leur passage en France
Des chefs andalous expulsés d’Espagne, réussissent à atteindre Belgrade. Ils rencontrent Mourad Pasha, l’un des vizirs du sultan Ahmed I (1590-1617) et l’informent de leur sort (13).
De Belgrade, ils se rendent à Istanbul où ils présentent leurs doléances à l’ambassadeur français Salignac. « Ils s’adressent principalement à moy, écrit l’ambassadeur à Henry IV, ne désirant autre chose sinon que votre Majesté le sache, asseurés tant de la justice qu’elle y saura bien pouvoir ».
L’ambassadeur français est également informé de la situation tragique vécue par les Andalous, à travers une correspondance directe de Marseille (14).
A Istanbul, les dirigeants ottomans sont au courant dans les moindres détails de l’expulsion des Andalous d’Espagne. Les Andalous se plaignent des mauvais traitements que leur font subir les Français, principalement le long des côtes de Provence, de Bayonne et de St-Jean-de-Luz (15).
En traversant les Landes, les Andalous sont « presques dévalisés et subissent d’indignes traitements »(16).
Le drame du transfert des Andalous vers le Maghreb
En un mois, d’Augier fait partir d’Agde 70 navires chargés d’Andalous qui arrivent à Tunis et sur les côtes voisines. Il obtient des Andalous un certificat daté du 24 novembre 1610, justifiant le bon traitement dont ils ont fait l’objet depuis leur départ de Toulouse (17). D’après ce certificat, 25.000 Andalous d’Aragon sont embarqués à Agde. Par la suite, d’Augier fait passer au Maghreb, 30 à 40.000 Andalous, mais cette fois, ils ne sont pas aussi bien traités que les premiers. Ceux qui partent du port de Brescon, près d'Agde, sont maltraités et volés, près de Porto Farina, en Tunisie (18).
Des plaintes d'Andalous s'élèvent contre d’Augier. Un certain Lopez (19), en sa qualité de procureur des Morisques, présente une requête, au conseil privé du roi, contre d’Augier et certains habitants d’Agde.
A l’assignation, Lopez dit que d’Augier, Joseph Palmier et Jean-Antoine Jourdan, habitants de la ville d’Agde, sous prétexte de faire participer les riches andalous au financement de l’embarquement des pauvres, leur ont soustrait beaucoup d’argent et commis plusieurs exactions. Le procureur des Morisques suit cette affaire avec vigilance et « les dits d’Augier, Palmier et Jourdan, n’y comparaissant (pas), il les fit condamner par arrêt du 18 mai 1613 à être pendus en effigie à la Grève : ce qui fut exécuté » (20).
Des mariniers, par exemple les Antoron, se livrent au pillage des Andalous qui embarquent à Agde à destination d’Alger. Et abandonnent certains à leur sort, au cours de la traversée. Les Andalous portent plainte et après un procès à Montpellier, Antoron le fils et d'autres patrons et mariniers sont condamnés à périr sur la roue. Ils sont exécutés à Montpellier début de l'année 1610 (21).
Un document signé du notaire royal du lieu de Vic et daté du 8 novembre 1613, signale deux textes, attestant que des Français de la ville de Frontignon ont été condamnés, par le procureur général du roi, à payer des amendes et à restituer le prix du transport des Morisques de Cartagène au Maghreb, transport probablement non réalisé (22).
-3-Des Andalous sollicités par Florence (23)
Les réfugiés andalous ne sont pas tous logés à la même enseigne. Les plus nantis d’entre eux, qui s’apprêtent généralement à rejoindre Istanbul et Le Caire, sont courtisés par les Italiens et parfois même par les Français afin qu’ils investissent leurs fortunes sur place. Il est curieux de constater que des Andalous, certes aisés, étaient sollicités par le commissaire de la reine Marie de Médicis afin de s’installer à Marseille. Car en effet, la politique de la reine vis à vis des Andalous, est de fermer devant eux les frontières du royaume et d’expulser ceux d’entre eux qui s’y trouvent déjà (24).
D’autres Andalous, moins riches ceux-là mais détenteurs d’un savoir faire, sont sollicités par des villes ou des communautés locales.
Enfin, les plus pauvres d’entre eux n’ont aucune autre alternative que de se faire embarquer comme du bétail dans des bateaux dont les patrons s’avèrent de véritables crapules.
Selon Abdeljelil Témimi, professeur à l'Université de Tunis, des délégués du Grand Duc de Florence à Marseille, tentent de convaincre des riches Andalous qui se trouvent dans cette ville, de se rendre en Italie (Livourne, Pise, etc.) (25).
Mais au fond, on peut croire que les Andalous ne reçoivent de propositions sérieuses ni de la part du Grand Duché ni des Français. On apprécie leur savoir-faire, certes, ainsi que leur pratique du commerce avec les chrétiens, mais on profite de leur situation pour les exploiter encore davantage.
Abd-El-Hadi Benmansour signale qu'en 1611 Cosme II de Médicis accueilla trois mille familles morisques dans la campagne de Livourne, mais leur implantation tourna court. Et en définitive, le recrutement des Andalous par Florence ne donne pas les résultats escomptés (26).
On signale par ailleurs, que quelques centaines d’Andalous se dirigent vers Rome depuis Aix-en-Provence (27).
D’autres Andalous enfin, ne désirent pas rester en France ni en Europe, mais préfèrent se rendre au Maghreb, afin de s’organiser et de s’armer pour guerroyer contre le roi d’Espagne « qu’ils veulent garder éveillé afin qu’il se souvienne d’eux » (28).
fin du chapitre 3
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Notes du Chapitre 3
(1) - Histoire de la ville de Montpellier depuis son origine jusqu'à notre temps, à Montpellier, chez Jean Martel imprimeur, (1er vol 1737, 2ème vol 1739){Bibliothèque Ste Geneviève, Paris, L FOL 302 (2), Res inv 493-494}, 1er vol, livre dix-septième, folio 347. Retour au texte
(2) - Le Mercure français (1605-1648) en 4 volumes {Bibliothèque Ste Geneviève, Paris : 8-Aej 4 Res}, Vol 2, folio 11 recto. Retour au texte
(3) - Voir Chapitre 5, ANNEXE 2 : Registres des délibérations du conseil municipal conservés à l’hôtel de ville de Marseille (délibération du 10 décembre 1610). Ruffi dit « à Bonne, à Tabarque, et à d’autres ports de Barbarie », REF: Histoire de la ville de Marseille, par feu M. Antoine de Ruffi, à Marseille par Henri Martel imprimeur, 1696, 1ère partie, livre IX, § XLVI, folios 454-455, {Bibliothèque Ste Geneviève, Paris, L 117 SUP, Res in-folio}. Retour au texte
(4) - Les états de Provence de 1609, registre n° 9, folio 219, Archives du département des Bouches-du-Rhône, Marseille, REF: Francisque MICHEL, Histoire des races maudites de la France et de l’Espagne, 1847, 2 vol. (vol 1 = 373 p., vol 2 = 341 p.). Le chapitre 8 du vol 2 est consacré aux Andalous (p. 45-98), p. 86. Retour au texte
(5) - Le Mercure français, oc, vol 2, folio 13 recto. Retour au texte
(6) - Le Mercure français, oc, vol 2, folio 14 recto. Retour au texte
(7) - Henri Lapeyre, Géographie de l’Espagne morisque, Paris, 1959, 280 pages, p. 186-187, voir : Carte « Expulsion des Morisques » 1609-1614. Retour au texte
(8) - Le Mercure français, oc, vol 2, folio 14 recto. Retour au texte
(9) - Il est décidé par d’Augier « que cinq personnes passeraient gratis sur chaque cent » (REF: Le Mercure français, oc, folio 14 recto) et « que la femme et son enfant âgé de moins de cinq ans ne seront comptés que pour un, et qu'il en sera de même de deux enfants entre 8 et 10 ans »(REF: Le Mercure français, oc, vol 2, folio 12 recto). Retour au texte
(10) - Voir Chapitre 5, ANNEXE 2 : délibération du 10 décembre 1610. Retour au texte
(11) - Voir Chapitre 5, ANNEXE 2 : délibération du 10 octobre 1613. Retour au texte
(12) - Ce qui revient, à seulement quinze livres de pain pour chaque passager, ce qui n’était pas trop pour un long voyage, périlleux, et en hiver (Tunis étant distant de 300 lieues d’Agde). Le biscuit sera fourni par « Donnet et Sollerat, commis à la dite fourniture, à raison de huit livres le quintal », Le mercure français, oc, vol 2, folio 15 recto. Retour au texte
(13) - Mantran Robert, Histoire de l’Empire Ottoman, Paris-Fayard, 1989, p.362. Retour au texte
(14) - Lettre de l’ambassadeur Jean Gonstant Biron de Salignac à Henri IV (30 avril 1610), REF: Politique ottomane face à l’expulsion des Morisques et à leur passage en France et à Venise 1609-1610, Abdeljelil Témimi, Revue d’Histoire Maghrébine n° 79-80, mai 1995, Zaghouan, Tunisie, pages 397-420, p. 400. Retour au texte
(15) - L’ambassadeur français de Salignac écrit : « …il est venu icy de très grandes plaintes de ces pauvres gens que l’on a chassés d’Espagne, qui passant en France et s’assurant y trouver, toute sécurité, selon l’intention qu’ils sont asseurés que en avait la feue Majesté, au contraire y ont reçeu de merveilleux dommages et outrages… »... « …Si le centième de se qu’ils en disent est vray, leurs plainctes sont très justes, dignes de compassion et de remèdes », REF: Lettre de Salignac à la reine Régente Marie de Médicis en date du 24 août 1610, Politique ottomane, oc, p.400-401. Retour au texte
(16) - Lettre de l'ambassader de Salignac à Mr de Puyssieux, Politique ottomane, oc, p.401. Retour au texte
(17) - Certificat daté du 24 novembre 1610 (rédigé en espagnol), REF: Le mercure français, o.c ., vol 2, folio 15 et 16 recto. Au bas du certificat on trouve les noms de responsables andalous, Alonso Delopez, Tristan Oscen, Pedro Vivera et la signature de Nossre Almacaten, baile de Moros commissario diputado por el Reyno de Aragon. Retour au texte
(18) - Le Mercure français, oc, vol 2, folio 9 recto. Voir aussi: Chapitre 5, ANNEXE 1: Le passage des Morisques à Marseille, Livourne et Istanbul (document 21). Retour au texte
(19) - D’après Francisque Michel, le crédit dont jouissait Lopez auprès du cardinal de Richelieu, pour lequel il faisait le métier d’espion, ne lui fut pas inutile pour le gain de sa cause. Ce Morisque, qui se disait des Abencerrages de Grenade, avait de l’esprit, et était homme de bon conseil ; il fut fait conseiller d’Etat ordinaire, au retour d’une mission que le cardinal de Richelieu lui avait donnée; il meurt à Paris, le 29 octobre 1649, âgé de 67 ans, et fut enterré dans la paroisse St-Eustache, REF: Francisque MICHEL, Histoire des races maudites de la France et de l’Espagne, 1847, 2 vol. (vol 1 = 373 p., vol 2 = 341 p.). Le chapitre 8 du vol 2 est consacré aux Andalous (p. 45-98), p. 84, en note: Voir article sur Lopez dans les Historielles de Tallemant des Réaux, publiées par M. Monmerqué, Paris, H-L Delloye, 1840, 8 tomes, tome 3, p. 26-29. Retour au texte
(20) - A l’assignation, d’Augier se défend : il produit des certificats prouvant « qu’il avait conduit et fait conduire en sûreté 60.000 morisques, à travers le Languedoc, qu’il les avait fait embarquer au port d’Agde avec beaucoup de soin et de prévoyance et transporter en Barbarie, avec leurs biens en toute sûreté », REF: Le Mercure français, oc, vol 2, folio 16 RV et vol 3, folio 163-164. Retour au texte
(21) - « Deux patrons d'Agde (appelez les Antorons, Père et Fils) avoient déjà fait deux Voyages pour le Transport des Morisques, lorsqu'au troisième, où la Voiture était plus considérable par la Richesse des Passagers, ils projetèrent de les dépouiller dans leur Traversée. Pour cet effet, ils abordèrent une Isle déserte, où ils persuadèrent aux Voyageurs de décendre pour y prendre quelques repos; mais à peine commençoient-ils à le goûter, que les Mariniers rentrent dans leur Barque, et prennent le large, ils emportent tout le Bien de ces Pauvres-Infortunez, et vont se promener en diferens Ports écartez, afin de ne revenir à Agde qu'après le temps qu'on employe ordinairement à ce trajet. Lorsqu'ils y furent arrivez, ils publièrent que Ceux d'Alger ayant voulu les assassiner, ils avoient été contrains de revenir sans prendre aucun Certificat de leur Débarquement. Cependant, la justice-Divine, qui préside à la punition des Crimes, permit que des Vaisseaux de Constantinople passèrent auprès de l'Isle-Déserte, et qu'attirez par les Feux que les Morisques avoient allumé pour appeler à leur secours, ils détachèrent la Chaloupe pour savoir ce qui en était : Après avoir appris leur malheureux sort, ils les menèrent à Alger d'où quelques'uns d'entr'eux étant partis pour Agde, ils portèrent leur plainte contre les Antorons », REF: Histoire de la ville de Montpellier, o.c, folio 347-348. Voir aussi : Le mercure français, oc, vol 2, folio 12 recto. Retour au texte
(22) - Témoignage d’Antoine Massip notaire de Béziers de 1602 à 1632, tiré des Archives départementales de l’Hérault, REF: A propos du passage des Morisques par la France, in Les Morisques et leur temps, Table ronde internationale, 4-7 juillet 1981, Montpellier, Paris, 1983, 540 pages, p.435. Retour au texte
(23) - A partir de 1530, les Médicis font de Livourne un grand port, et une fois le canal reliant Livourne à Pise achevé (1573), une nouvelle population est attirée par des exemptions fiscales et privilèges accordés par l’administration, REF: Abdeljelil TÉMIMI, Le passage des Morisques à Marseille, Livourne et Istanbul d’après de nouveaux documents italiens, RHM, Tunis, n° 55-56, décembre 1989, pages 33-52, p. 35-36. C’est un dossier contenant 70 lettres envoyées entre juin 1610 et janvier 1611 à Vinta, premier secrétaire d’État du Grand Duc de Florence, Cosimo II, par Pesciolin secrétaire du Duc à Marseille et Antonio Pierpilatti. Ces lettres sont publiées par Témimi en italien avec leur traduction française. Découvertes par Témimi dans les Archives d’État de Florence, 24 de ces lettres concernent les Morisques expulsés d’Espagne et arrivés à Marseille. Quelques-unes sont résumées en ANNEXE 1 (Chapitre 5). Retour au texte
(24) - Voir Chapitre 5, ANNEXE 1, documents num 6 et 14. Retour au texte
(25) - Le passage des Morisques à Marseille, Livourne et Istanbul, oc, p.33‑34. Retour au texte
(26) - Abd El Hadi Benmansour, Alger au début du 17ème siècle d’après le Diarium et l’Africa illustrata de Jean-Baptiste GRAMAYE, publié à Cologne en 1623. Doctorat d’État, Bordeaux 1989 {Bibliothèque Ste Geneviève : MF-1989-TH 6626}, chapitre 4, p.131-135.
GRAMAYE, évêque d’Afrique, captif pendant 6 mois à Alger en 1619, préconise un plan de conquête pour abattre Alger et restaurer le christianisme dans le Maghreb.
Par ailleurs, Jean Pignon écrit que « les recherches dans les archives toscanes et plus précisément livournaises pourraient peut-être nous éclairer sur le sort de 300 morisques que le Grand duc avait fait venir pour mettre en valeur les terres des environs de Livourne », REF: Jean Pignon, Une géographie de l’Espagne, in Recueil d’études sur les Moriscos andalous en Tunisie, M. de Epalza et R. Petit, Madrid, 1973, 385 pages, p.76. Retour au texte
(27) - Le procureur d’Aix-en-Provence, François de Beaumont, fit embarquer pour Rome et le Maghreb 400 morisques, REF: Turbet-Delof Guy, Document sur la dispora morisque en France au 17ème siècle, in Témimi (sous sa direction) : Religion, Identité et Sources Documentaires sur les Morisques Andalous, pp. 163-167, Tunis, 1984, p. 164. Retour au texte
(28) - Voir Chapitre 5, ANNEXE 1, document num 20. Retour au texte
fin des Notes du Chapitre 3
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